Foire aux questions (FAQ)
L’évolutivité
Grâce à ce réseau, la ville dispose d’un véritable outil de production d’énergie décentralisé lui permettant aujourd’hui de poursuivre sa transition énergétique.
A ses débuts, il y a 40 ans, la chaufferie était alimentée en énergies fossiles (fioul et charbon).
Depuis 10 ans, La valorisation énergétique des déchets a permis de faire entrer les énergies renouvelables dans le mix énergétique. Ensuite, avec le bois énergies, la chaufferie a pu afficher 90% d’énergies renouvelables.
Moins d’entretien pour les abonnés (offices d’HLM, syndics d’immeubles, collectivités locales, …)
L’ensemble des installations est conçu pour une durée de vie de plus de trente ans sans baisse de rendement. L’exploitation de la chaufferie, du réseau et de la partie « primaire » des sous-stations relève de la responsabilité du délégataire. Ce dernier est disponible 24h/24 et 7j/7 en vertu du contrat d’abonnement.
L’abonné n’a pas de chaudière ni de cheminée, il lui reste à gérer le système de distribution interne du chauffage et de l’eau chaude sanitaire (contrat secondaire).
Peu d’encombrement et plus de sécurité
Dans le cadre du chauffage urbain, la chaleur est acheminée depuis la chaufferie jusqu’aux sous-stations (points de livraison) par l’intermédiaire d’un réseau de canalisations soumis à la réglementation d’un organisme de contrôle régional (la DRIRE : Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement).
Le raccordement au réseau nécessite uniquement la création d’un local de livraison par immeuble ou groupe d’immeubles. Ce poste demande un minimum de place par rapport à une chaufferie locale collective de puissance équivalente, car il ne nécessite ni cheminée, ni chaudière, ni stockage de combustible dans les immeubles. Les risques liés à la combustion sont également évités.
Au sein des logements, la fourniture de chaleur s’effectue par l’intermédiaire de radiateurs ou panneaux de sol.
Un meilleur respect de l’environnement
Le chauffage est aujourd’hui à l’origine d’un tiers des émissions de gaz carbonique en France. Afin de lutter contre l’effet de serre, le chauffage urbain utilise des sources de chaleur qui n’augmentent pas ces émissions : incinération des ordures ménagères, bois (biomasse), sources chaudes naturelles (géothermie), électricité, chaleur solaire …
De plus, les réseaux de chauffage urbain sont des installations soumises à des réglementations très strictes et leurs rejets (poussières, CO₂, NOx, SOx, métaux lourds …) font l’objet de contrôles continus. Les chauffages urbains sont certainement le mode de production de chaleur capable de s’adapter le plus rapidement aux contraintes réglementaires et environnementales qui sont les grands enjeux de demain.
Les chauffages urbains ont un impact positif sur l’environnement :
- La taille et la gestion industrielle des installations leur permettent d’obtenir de meilleurs rendements de combustion et de plus faibles rejets que la plupart des installations classiques de chauffage.
- La plupart des réseaux sont multi énergies et utilisent les énergies renouvelables (biomasse, géothermie …) et les énergies de récupération (incinération d’ordures ménagères…).
- Un nombre important de réseaux de chaleur utilise la cogénération (production mixte de chaleur et d’électricité) dont les rendements sont supérieurs à n’importe quelle autre technique. De plus l’énergie produite est très proche des sites de consommation et limite donc les pertes.
Oui, car la plupart des logements collectifs neufs sont équipés de compteurs individuels de chauffage et d’eau froide et d’eau chaude sanitaire.
De plus, pour répondre à la législation, il est possible d’installer des répartiteurs d’énergie sur chaque radiateur (ils sont maintenant électroniques). Ces appareils permettent de répartir la consommation générale en tenant compte de la consommation individuelle. Généralement, en même temps, pour compléter l’installation, on procède à la mise en place de robinets thermostatiques.